Dans le cadre de notre séquence sur la poésie lyrique (qui met en valeur l'expression des sentiments personnels) les élèves de 4èD se sont essayés à l'écriture poétique. Voici les poèmes choisis par les élèves:
Tremblement de terre, tsunami,
Ce moment où l'on reste indécis.
Se protéger ou courir et s'enfuir
A tout moment.
Une vague et nous serons les suivants.
La fin du monde préméditée par les Mayas,
Nous devrions être morts plus de trois fois
C'est mieux de prendre la vague de la vie
Que celle d'un tsunami.
Pièces détachées,
Ciel désassemblé,
Puzzle à reconstruire,
Tremblement pour nuire,
Terre pleine de fissures,
Pleine de hachures,
Un bibidibobidibou
ne résoudra pas tout.
Ghada B.
Mon amour
Mon amour, tu es parti,
Je ne te verrai plus pendant un certain temps.
Sans toi, je me perds, je suis seule, j'ai peur
J'ai froid, je ne dors plus.
Ton nom se répète dans ma tête.
Que faire sans toi?
Tu es mon Amour, mon être.
Tu es toute ma joie,
Et pas ma peine.
Mon âme se meurt.
Tu ne dois plus penser à moi.
Ma vie, combien en reste-t-il encore?
La nuit est brève.
Des jours lents, mais l'heure tourne.
C'est un rêve ou une histoire?
Mon Amour, tu es parti,
Je ne te verrai plus pendant un certain temps.
Sans toi, je me perds, je suis seule, j'ai peur, j'ai froid,
Je ne dors plus.
Lola J.
Beaucoup de manque me pèse lourd au fond du coeur
J'en suis arrivé là sans pouvoir exprimer
Toute cette douleur, toute cette rancoeur,
Et ces pleurs me font beaucoup trop peur
Le soir, je me retrouve seul au fond de mes draps
En pensant au moment où tu étais au fond de mes bras
Où on s'embrassait, on s'enlaçait, on n'aurait jamais pu s'en lasser.
Les problèmes ne viennent pas seuls,
L'alcoolémie et la mélancolie en font partie
Mon coeur s'assombrit et d'un seul regard, tu l'éclaircis.
Théo L.
L'amour insensé
Ton prénom résonne en moi.
J'avancerai avec toi, pour toujours
Pour la première fois.
Tu es mon seul amour.
Tu es l'exemple même, qui définit le sens de ma vie,
Quand je te revois, je retrouve la joie de vivre.
Tu es ma vie et mon envie
Ton amour me rend ivre.
Enlève la lettre U du mot amour et tu verras à quel point je t'aime
Quand je te vois mon coeur se remplit de joie,
Toi et moi on s'aime.
Je m'en fous de tout, donc de rien, puisque tu es tout pour moi.
Sans toi la vie serait insupportable,
Monte sur mes ailes qu'on vole au bonheur, loin de toutes ses rumeurs.
Notre amour est inébranlable.
Tu es et tu resteras mon bonheur.
Caroline T. et Mélanie C.
Bravo à tous!
Dans le cadre de notre étude des romans de chevalerie, les élèves de 5èD ont rédigé des combats de chevaliers. Nous avons procédé au concours du meilleur récit: après avoir voté, les élèves ont élu le texte de Daren Da Veiga "le serpent à deux têtes".
Bravo Daren!
Au Moyen Age, dans une forêt perdue, vivait une famille de paysans. Une famille heureuse qui vivait avec les moyens du bord. Il y avait un fils, un fils particulier qui s’appelait Daren. Il n’avait qu’une envie : combattre pour l’amour de la princesse, la fille du Roi Salomon.
Cet aîné était orgueilleux, envieux et courtois mais il avait un gros défaut : il était très impulsif, on ne pouvait rien lui dire. Ce jeune homme avait besoin de l’amour de la princesse pour qu’on le respecte enfin.
Un jour, il demanda à son père de lui acheter une armure, mais son père refusa. Quand celui-ci faisait la sieste, Daren prit de l’argent et alla chez le marchand. Il acheta le heaume, le haubert et l’écu qu’il lui fallait. La nuit arrivée, il partit pour le royaume du Roi Salomon. Daren demanda une mission assez difficile, le Roi lui ordonna d’aller tuer le serpent cracheur d’acide : c’était un serpent à deux têtes, l’une crachait du feu et l’autre de l’acide. Il habitait dans une grotte près de la rive.
Daren alla à la grotte et vit le serpent. Il décida de l’attaquer, le serpent cracha de l’acide sur le destrier qui fut acidifié au corps. Prenant son courage à deux mains, Daren coupa l’une des têtes grâce à la lame tranchante de son épée. Alors, le serpent enragé lui arracha un bras et une giclée de sang tomba à terre. Puis d’un coup, Daren trancha la seconde tête. Le serpent, désormais sans tête, demeura inerte.
Le combat terminé, Daren prit une tête et l’emmena au Roi. Le Roi lui demanda ce qu’il voulait, Daren lui répondit que c’était la fille du Roi qu’il voulait. Le Roi accepta alors de lui donner la main de sa fille.
Le Roi fit adouber le jeune chevalier et le nomma protecteur du royaume. Quelques jours plus tard, le chevalier épousa la princesse, ils firent beaucoup d’enfants et ils vécurent heureux.
Venez frissonner à la lecture des nouvelles fantastiques écrites par les 4èD!
Vous trouverez ici:
- "La maison étrange", de Nicolas Pierret et Antoine Hambli.
- "L'étrange nuit d'Halloween", de Caroline Tanguy et Tiphaine Texeraud.
- "La jeune fille et le château étrange" de Léa Raoul et Taylor Sermonat.
La maison étrange
Je m'appelle Irénée, je suis un vieux retraité de 90 ans, je suis en assez bonne santé, j'habite dans un quartier chaud de Los Angeles, comme j'en avais marre de la délinquance je décidai d'aller chez un vendeur de maison pour déménager …
J'avais acheté une maison en ruine à Los Angeles dans une minuscule boutique de maison à vendre pour une poignée d'euros . Toutes options : cuisine, salon, chambre, etc… Je ne me posais aucune question à part une : en tendant le chèque de mille neuf cent euros, je m'étais demandé où était l'arnaque, puis, comme c'était une maison, j'estimais que je ne risquais rien. Le lendemain, je m'installai dans ma nouvelle maison. La maison était noire, les couloirs étaient de peinture rouge avec des bougies car il n'y avait pas d'électricité. J'eus peur au début puis je m'y étais fait. La première nuit, je n'avais pas réussi à dormir. La deuxième nuit je me sentis mieux et j'arrivai à dormir . Mais le lendemain je me réveillai dans une autre ville.
Je commençais à paniquer et j'allai voir mon voisin pour lui demander dans quelle ville nous étions et il me répondit, d'un air interrogateur, que nous étions à Chicago . J'étais choqué: « Comment étais-je arrivé ici ? Que s'était-il passé ? »
Après ce premier phénomène, je ne compris pas ce qui s'était passé, j'habitais à Los Angeles et je m'étais réveillé à Chicago mais dans ma maison . Je me posais des questions : « étais-je fou ? » je ne pense pas . Je me pinçais pour voir si je n'étais pas en train de rêver, mais non j'étais bien éveillé . Le soir même j'allais dormir en espérant que en me réveillant, je serais de retour à Los Angeles. Le lendemain matin, avec une peur bleue, j'ouvris mes volets et là, au loin, je vis la Tour Eiffel et je me dis: « Oh non ! Là je crois que je suis fou ! »
« Suis-je fou ? Suis-je fou ? » répétai-je en boucle, « Je ne pense pas , non ! » . Donc je fis des recherches sur cette maison, et là je vis un article, sorti d'un journal de 1910 : Lundi 22 août 1910 : « Alors que nous étions en train de cimentée la maison, une femme glissa et trébuche dans le ciment et nous n'avions pas réussi à la sortir de là … » . Je rentrai chez moi pour aller dormir en me disant que le lendemain quelle que soit la ville où je me réveillerais, j'irais voir la police pour mener une enquête sur cette étrange maison . Le lendemain, je me levai, je m'habillai et allai voir dehors où j'étais cette fois. Là je me rendis compte que j'étais de nouveau à Los Angeles, donc je n'allai pas voir la police, et le lendemain je me réveillai encore à Los Angeles et les jours suivants aussi
« Que s'est-il passé : Suis-je fou ? »
La jeune fille et le château étrange
C'était le jour de l'an, par une nuit sombre. Il y avait une grande fête organisée par des jeunes du village dans un château. Parmi tous ces jeunes j'étais invitée. J'entrai dans ce château. Il était étrange, le décor était louche, il y avait des tableaux inexplicables et beaucoup d'étages. Quelques heures passèrent.
Depuis le début, je restais assise sur ma chaise, je ne m'amusais pas et je subissais les moqueries de mes camarades. J'eus marre de cela et montai aux toilettes pour pleurer. En rentrant dans la pièce, la chasse d'eau se tirait toute seule et la lumière se coupa. Je pensais alors que c'était un coup monté de mes camarades. Alors, j' essuyai mes larmes comme si rien ne s'était passé, quand tout à coup toutes les lumières s'éteignirent, un orage fort retentit et la foudre illumina tout le château. Prise de peur, je descendis en vitesse tous les étages et rejoignit mes camarades.
En rejoignant mes camarades, je leurs racontai ce qui c'était passé. Ils se moquèrent tous de moi et me prirent pour une folle
Je retournai m'asseoir toute déçue. Je regardai l'heure : à ma montre il était 7h30 du matin, je trouvais cela bizarre mais je me disais que c'était ma pile qui ne fonctionnait plus.
Quand tout à coup mon esprit se chamboula, une musique rageante se mit en route. Je pris la fille qui avait organisé cette soirée et la jeta par la fenêtre et fit « yesss!!!! »
Mais cela n'était qu'une illusion.
« Devenais-je folle ? Étais-je en train de rêver ? » Je me pinçai pour voir si j'étais bien éveillée ! Eh oui, bien vivante, bien réveillée, bien à cette soirée qui tournait au cauchemar.
Je regardai mon téléphone et là je vis : 23 messages non-lus et 8 appels manqués. C'était ma mère qui me demandait : « Tu rentres quand? Ta soirée se passe bien ? Où es tu ? OUOU il y a quelqu'un ? Pour la peine tu seras punie d'ordinateur ». Je me disais qu'il serait peut-être tant de rentrer. Je voulais aller signaler mon départ au chef cuisinier, l'ami de ma mère, je rentrai dans la cuisine.. il n'y avait plus personne du tout. La porte se claqua par un vent fort, je n'arrivais plus à l'ouvrir. Pendant quelques secondes la porte resta coincée, je me demandais ce qu'il se passait et la porte se rouvrit. Quand je rentrai dans la pièce principale, il n'y avait plus personne et tous les meubles, les fauteuils, avec le vent, s'envolaient. Pris de panique, mes cheveux se hérissaient, mes dents claquaient, mes jambes flageolaient. Alors je pris mes jambes à mon cou, et décidai de partir. En faisant le premier pas, je tombai dans les marches, et me rendis compte que mes jambes étaient attachées, je touchai ma tête car j'avais une migraine. Et là, ma main était pleine de sang. Je m'évanouis de voir cela.
Quand je me réveillai, j'étais allongée dans un endroit méconnu. Je sentis quelqu'un me frapper, ma vue devenait floue, mais je reconnaissais tout de même la silhouette de ma mère, elle rigolait comme une folle. Puis je me rendis compte que j'étais attachée à un arbre, peint en rouge, le numéro du diable était inscrit partout sur mon corps. A mes pieds, il y avait un mot inscrit disant : « Vous n'auriez jamais dû rentrer dans ce château, le diable vous suivra toute votre vie ! ».
L'étrange nuit d'Halloween
Le 31 octobre 2012...
C'était une sombre nuit d'Halloween, je frappai aux portes pour faire ma récolte comme tous les ans en compagnie de Caroline. Une fois les douze coups de minuit sonnés, je retournai avec elle vers notre quartier mais avant ça nous devions passer par de lugubres quartiers et devant un cimetière peu engageant. Pendant plus de vingt ans, on n'avait jamais vu personne en ressortir.
Soudain une voix étrange murmura nos prénoms:
« Caroline..., Tiphaine... »
Je me retournai et là je vis des feux follets, Caroline les suivit avec curiosité et sa curiosité la conduit vers ce cimetière qui était comme un linceul de mousse glacé. On pouvait même y apercevoir des ossements d'animaux rongés par la moisissure et le temps. Je la suivis avec des doutes et les grilles se refermèrent d'un coup sec, j'entendis un chat qui hurlait la mort comme si on lui arrachait ses membres.
Le temps d'une seconde, Caroline continuait déjà son chemin sans se soucier de moi. Je pensais que ce chat qui hurlait la mort et la grille qui se refermait était juste une petite et stupide blague pour Halloween.
Mais pendant un instant je ne pensais plus à mes doutes car une main toute décharnée sortit aussitôt d'une tombe et attrapa le chat pour le dévorer. Je ne pensais plus qu'à une seule chose : sortir de ce cimetière immédiatement mais hélas cela m'était impossible. Après la main, c'était le bras, puis le buste et les jambes enfin qui sortirent, c'était une femme très effrayante à la peau blanchâtre et au corps squelettique et décharné. Elle portait une robe de mariée toute déchirée et tachée de sang rouge vif. On pouvait même apercevoir ses os. Je tremblai à en ne plus pouvoir parler ni crier, elle me fixait de ses yeux vitreux, s'avançait vers moi et poussait un cri ignoble, inimitable.
Je partis en courant rejoindre Caroline mais elle demeurait introuvable, je parcourus le cimetière à sa recherche mais aucune trace d'elle.
Qu'a-t-il pu lui arriver? Je me retournai mais ce n'était plus la mariée qui me suivait mais tout le cimetière comme sorti tout droit de l'enfer.
Je ne savais pas pourquoi ils me suivaient ni en quête de quoi. Je me dirigeai vers une forêt sinistre lorsque des feux follets réapparurent de nulle part, ils me guidaient à travers le cimetière et m'emmenaient vers une tombe éclairée par les reflets de clair de lune.
Je m'approchai de plus en plus et je vis inscrit sur cette tombe de marbre blanc:
Caroline... décédée le 31 octobre 2012
La pensée de Caroline me hantait l'esprit, je n'aurais jamais dû la laisser partir toute seule. La tristesse et la peine s'abattirent sur moi, mais une question me tracassait encore: « Comment cette tombe avait-elle pu déjà être prévue : sa mort était déjà gravée dans la pierre !»
Je voyais sous mes yeux la tombe où elle reposait. Je pleurai toutes les larmes de mon corps. Pendant que je me lamentais sur son sort soudain un bruit retentit dans ma tête comme une sonnerie de réveil.
Je me réveillai en sursaut dans mon lit submergée par une sueur froide. Cette histoire n'était qu'un simple et banal cauchemar mais pour être sûre, je me précipitai vers mon téléphone pour appeler Caroline et m'assurer qu'elle était bel et bien vivante.
Le téléphone sonna...
Dans le cadre du concours de micro-nouvelles organisé par la maison d'édition Liroli, des élèves ont envoyé leurs textes à l'éditrice. La nouvelle Danse enflammée écrite par Juliette Galard (4è A) a été sélectionnée et publiée dans un recueil intitulé Soleil Levant.
Un exemplaire de ce livre sera disponible d'ici peu au CDI.
Félicitations Juliette!
A vos crayons!
Si vous êtes intéressé par l'écriture de nouvelles, le thème retenu pour le concours 2013 est "Au fil de l'eau".
Pour plus d'informations, renseignez-vous auprès de Mme Breton.